Ces dernières années, impossible de passer à côté : le coaching en entreprise est partout. Dans les open spaces, sur LinkedIn, même autour de la machine à café, on en parle. Certains y voient un accélérateur de performance, d’autres lèvent un sourcil en mode “encore un buzzword à la mode”. Alors, qu’est-ce qui se cache vraiment derrière cette tendance ? Est-ce qu’on y gagne vraiment quelque chose… ou est-ce juste une jolie vitrine RH ?

Franchement, j’ai moi-même été un peu sceptique au début. Puis j’ai échangé avec deux dirigeants à Lyon, dans le quartier de la Part-Dieu, qui m’ont raconté comment un coach les avait aidés à débloquer une situation ultra tendue entre deux équipes. Résultat : -25% de turnover en un an. Pas mal. Et si vous voulez creuser le sujet, je vous conseille d’aller faire un tour sur https://www.planete-coaching.com : c’est une mine d’or, avec des exemples très concrets de coaching en action.

Le coaching pro, concrètement, ça sert à quoi ?

Attention, on ne parle pas ici du coaching “développement personnel version Instagram”. Le coaching en entreprise, c’est souvent très pragmatique. Le coach, c’est un miroir (pas toujours confortable), qui vous pousse à clarifier vos objectifs, à affronter les non-dits, et à sortir du mode pilote automatique.

Un exemple ? Une boîte de tech à Montpellier a fait appel à une coach pour aider ses managers à mieux gérer leur temps et déléguer. Résultat : des réunions deux fois plus courtes, des prises de décision plus fluides, et une ambiance franchement plus détendue.

Performance : vrai levier ou illusion ?

La question qui fâche un peu : est-ce que ça marche VRAIMENT ? Bah… pas toujours. Ça dépend du coach, de la demande, et surtout de l’envie de jouer le jeu. Un coaching imposé “parce qu’il faut cocher la case bien-être au travail” ? Autant jeter l’argent par la fenêtre.

Mais quand c’est bien cadré, avec un objectif clair (résoudre un conflit, accompagner une prise de poste, booster un collectif…), les résultats sont souvent bluffants. Une étude menée par l’ICF (International Coach Federation) a révélé que 86% des entreprises ayant investi dans le coaching ont constaté un retour sur investissement positif. Ça calme.

Effet de mode ou transformation durable ?

Ouais, on peut dire que c’est à la mode. C’est vrai. Mais est-ce que ça veut dire que c’est inutile ? Pas forcément. En fait, c’est peut-être juste le signe que les entreprises commencent enfin à s’attaquer sérieusement aux questions humaines. Fini le management version tableau Excel et coupes budgétaires à l’aveugle.

Perso, je vois le coaching comme une sorte de catalyseur. Il ne fait pas le boulot à votre place, mais il vous aide à aller droit au but. Il vous oblige à regarder ce que vous évitez depuis des mois. Et rien que ça, c’est pas rien.

Comment savoir si c’est pour vous (ou votre boîte) ?

Posez-vous des vraies questions : est-ce que vous tournez en rond sur les mêmes sujets ? Est-ce que la communication est bloquée dans votre équipe ? Est-ce que vos managers galèrent à embarquer les équipes ? Si oui, il est peut-être temps de tester un coaching ciblé, sur 3 ou 6 mois, sans pression, juste pour voir.

Et surtout, choisissez bien la personne. Il y a du très bon… et du très flou. N’hésitez pas à demander des références, à rencontrer plusieurs profils. Le “fit” compte énormément. C’est un peu comme un psy : si ça passe pas, ça marchera pas.

En résumé : utile si bien utilisé

Le coaching en entreprise, ce n’est pas une baguette magique. C’est un outil. Et comme tout outil, il peut faire des merveilles ou ne rien changer du tout. Tout dépend de comment (et pourquoi) on s’en sert.

Mais dans un monde pro qui évolue aussi vite – nouvelles générations, télétravail, quête de sens… – avoir un espace pour prendre du recul, poser des mots, questionner ses pratiques… franchement, ça fait du bien. Et souvent, ça fait avancer. Vraiment.