À un moment, faut être honnête : gérer la formation en interne, c’est un peu comme monter un meuble IKEA sans notice. On croit que ça va le faire, on se lance avec enthousiasme, et puis… le doute s’installe. Trop de sujets à couvrir, pas assez de temps, et surtout pas les bonnes compétences en interne. Bref, ça coince.

Alors forcément, la question se pose : est-ce que ce serait pas plus simple d’externaliser la formation ? Franchement, dans beaucoup de cas, la réponse est oui. Et ça vaut le coup de s’y pencher sérieusement. D’ailleurs, certaines boîtes spécialisées comme https://www.fcpr-formation.fr proposent des solutions super bien ficelées, que ce soit pour former une équipe commerciale en galère ou faire monter un manager en compétences sur le leadership.

Pourquoi externaliser la formation ?

Déjà, pour aller plus vite. Quand t’as un enjeu urgent (genre une équipe à former sur un nouveau CRM déployé dans deux semaines), tu peux pas attendre que Jean-Marc du service RH suive une formation de formateur. T’as besoin d’un pro, tout de suite. Un formateur qui connaît le terrain, qui a déjà vécu les galères, et qui va droit au but.

Et puis y’a la question de l’expertise. Certaines thématiques sont trop spécifiques ou trop techniques pour être bricolées en interne. Exemple tout bête : la cybersécurité. C’est pas parce que ton DSI a lu deux articles sur LinkedIn qu’il peut animer une formation béton sur le sujet. Là, clairement, faut aller chercher un spécialiste. Pareil pour des soft skills pointus comme la gestion des conflits ou le coaching d’équipe. Ce sont des compétences qui s’enseignent pas à la va-vite.

Quand est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Y’a pas de recette magique, mais voici quelques signes qui doivent te mettre la puce à l’oreille :

  • Tu galères à construire un programme cohérent : trop de sujets, pas de fil rouge…
  • Tu manques de formateurs en interne : ou alors ils sont dispo en… novembre 2026.
  • Les formations internes sont mal notées : si les feedbacks sont tièdes voire négatifs, c’est qu’il y a un souci.
  • Tu veux scaler rapidement : former 50 personnes en 1 mois, bon courage sans renfort extérieur.

Perso, j’ai vu une PME de 80 personnes exploser ses résultats commerciaux en 6 mois après avoir externalisé ses formations ventes à une boîte ultra spécialisée. Avant ça ? C’était PowerPoint soporifique et cafés froids. Après ? Mises en situation, jeux de rôles, et surtout, des clients qui signaient plus vite.

Avec qui externaliser ?

Là, faut pas se planter. Choisir un prestataire de formation, c’est comme choisir un architecte pour ta maison : tu confies les clés. Donc quelques critères simples à vérifier :

  • Est-ce qu’ils comprennent ton secteur ? C’est essentiel. Un formateur qui débarque dans une boîte industrielle avec une présentation pensée pour une startup tech, c’est le crash assuré.
  • Est-ce qu’ils ont des retours clients solides ? Appelle, creuse, demande des noms, des cas concrets.
  • Est-ce qu’ils adaptent leur approche ? Une formation copier-coller, c’est non. Chaque équipe a ses codes, son niveau, ses galères.
  • Sont-ils certifiés Qualiopi ? C’est pas qu’un tampon : c’est un gage de sérieux, surtout pour mobiliser les financements via l’OPCO.

Et si tu veux un conseil : fais toujours un test. Une demi-journée, un atelier, un module pilote. C’est le meilleur moyen de voir si ça colle.

Les limites à avoir en tête

Bon, soyons francs : externaliser, c’est pas non plus la solution miracle. T’as toujours besoin d’un référent en interne pour piloter tout ça. Sinon, tu risques de dépenser une blinde pour une formation qui ne sera jamais réellement appliquée au quotidien.

Et puis, y’a des sujets que t’as tout intérêt à garder chez toi : la culture d’entreprise, les valeurs, les process maison. Ça, c’est ta patte, ton ADN. Ça s’externalise pas.

En résumé ?

Externaliser la formation, c’est souvent une excellente idée… à condition de bien cibler le “quoi”, le “quand” et surtout le “avec qui”. Le bon prestataire peut transformer une formation classique en un vrai levier de transformation. Le mauvais ? Il te fait perdre du temps, de l’argent et la confiance des équipes.

Alors, t’en es où toi ? Tu gères encore tout en interne ou t’as déjà testé l’externalisation ?