Être manager aujourd’hui, c’est déjà tout sauf simple. Mais en 2025 ? C’est un peu comme jouer à Tetris… sauf que les pièces tombent plus vite et que le jeu change toutes les semaines.
Les attentes des équipes ont explosé. Les boîtes deviennent plus agiles, plus hybrides, plus exigeantes aussi. Et entre l’IA, le télétravail, la quête de sens, les générations qui ne veulent plus “bosser pour bosser”… ben faut suivre le rythme. Sinon, on devient vite le “manager d’hier” – tu sais, celui qu’on tolère encore mais qu’on ne consulte plus vraiment.
Et si tu veux garder ta légitimité, va falloir muscler quelques compétences clés. Pas besoin de tout réinventer hein, mais clairement, ce que tu faisais en 2018 ne suffit plus.
J’ai d’ailleurs trouvé un super comparatif des parcours pros actuels sur https://parcours-emploi.com : franchement, c’est utile pour prendre un peu de recul et envisager où se (re)former intelligemment.
1. La compétence n°1 : l’intelligence émotionnelle
Je sais, on en parle partout. Mais là, on n’est plus dans le “soft skill sympa à avoir”. En 2025, gérer une équipe sans comprendre ce qui se joue dans leurs têtes (et dans leurs tripes), c’est comme piloter un avion sans radar.
Les collaborateurs attendent de la reconnaissance, de l’écoute, de la clarté dans les moments flous. Et avec les rythmes de boulot qui s’accélèrent, le stress qui grimpe, les burnouts qui s’installent vite… un manager incapable de capter les signaux faibles devient un risque.
Donc oui, savoir lire entre les lignes, poser des questions ouvertes, sentir quand quelqu’un décroche… c’est devenu essentiel. Et non, ce n’est pas inné. Ça s’apprend. Vraiment.
2. Savoir coacher, pas juste “gérer”
Avant, un manager ça fixait les objectifs, faisait les bilans, recadrait si besoin. Maintenant ? Tu dois accompagner, motiver, développer les gens. Un peu comme un coach sportif qui connaît bien les forces de chaque joueur et qui ajuste son discours en permanence.
Perso, j’ai vu des managers perdre pied parce qu’ils pensaient que donner un feedback par trimestre, c’était suffisant. Spoiler : c’est pas suffisant. Aujourd’hui, les équipes veulent du feedback continu, du soutien personnalisé.
T’as pas besoin d’être un gourou du leadership. Mais tu dois vraiment apprendre à poser les bonnes questions, à aider les gens à se poser les leurs, à célébrer les mini-victoires. Ça change tout.
3. Maîtriser l’IA (un minimum)
Alors non, on ne te demande pas de coder une IA générative entre deux réunions. Mais en 2025, un manager qui ne comprend rien aux outils dopés à l’IA… ben il est vite largué.
Tu dois savoir ce que ton équipe peut automatiser, ce qui peut être boosté avec des prompts bien calibrés, ou comment ChatGPT (oui, coucou) peut t’aider à synthétiser des idées ou des comptes-rendus. Tu veux un exemple concret ? Une de mes connaissances, manager dans une PME à Lille, a réduit de 40% le temps de reporting mensuel en mixant Notion + IA. Résultat : moins de paperasse, plus de temps pour les vraies discussions.
Si tu restes bloqué sur “je préfère faire à l’ancienne”, t’es mort. Gentiment, mais mort.
4. La capacité à gérer l’incertitude (et à la transmettre)
Je te le dis comme je le pense : les plans figés à 5 ans, c’est fini. On vit dans une époque où tout peut basculer en trois semaines. Guerre, crise sanitaire, nouvelle techno, changement de politique interne… boum.
Du coup, les bons managers en 2025 sont ceux qui acceptent l’incertitude. Mieux : qui arrivent à embarquer leur équipe avec eux, malgré l’instabilité. Et ça, ça passe par une communication claire, transparente, régulière. Même quand t’as pas toutes les réponses.
Le pire, c’est pas de dire “je sais pas”. Le pire, c’est de faire semblant de savoir.
5. Créer un collectif (même à distance)
T’as déjà essayé de créer de la cohésion avec une équipe éclatée entre Marseille, Toulouse et Montréal ? C’est un vrai défi. Mais c’est le quotidien de plein de managers en 2025.
Créer une culture d’équipe sans la machine à café, sans les apéros d’impro, sans les échanges en face-à-face… ben ça demande une intention forte. Faut ritualiser les moments informels, créer des espaces de parole, organiser des temps où on ne parle pas que de boulot.
Une amie DRH me disait récemment : “Le lien ne se crée plus par défaut. Il faut l’orchestrer.” C’est tellement vrai.
Et toi, t’en es où ?
Tu te reconnais là-dedans ? Tu te dis que t’as déjà une bonne base, ou au contraire que va falloir te mettre à jour ?
Parce qu’en vrai, personne n’est 100% prêt. Mais ce qui compte en 2025, c’est pas d’être parfait. C’est d’évoluer, de rester curieux, de tester des trucs. Et surtout, de continuer à être un manager qui donne envie de bosser ensemble.
Alors, t’attends quoi pour t’y mettre ?